« Do you want a camel tour ? »

Si nous partons directement au sud de Delhi, à Pushkar, c’est pour une raison bien particulière. Chaque année, pendant la pleine lune du mois de novembre, se tient la foire aux dromadaires. Et c’est pas de la petite foire pour touristes du dimanche !

Ici les dromadaires et les chevaux s’achètent et s’échangent lors de longues négociations. On compte au plus fort de la foire environ 20 000 bêtes. Le prix varient en fonction de l’âge du dromadaire, de sa taille, de sa robustesse et même de son look. Apparemment si Anaïs était un dromadaire elle vaudrait très cher soit au moins 50 000 rps dixit un vendeur !

La ville organise pour l’occasion des animations au stadium . On peut y voir notamment des courses de dromadaires, des démonstrations de domptage de chevaux, des jeux opposant indiens et touristes, des danses et même des concours de moustaches !

Pushkar, ah quelle moustache !

Nous avons pu assister à un concours de décoration de dromadaires, sont pas beaux ?

Les bêtes sont parquées derrière la ville, sur les dunes. Il s’en dégage une atmosphère très particulière. La poussière est omniprésente (on en prend plein les poumons !), ça sent le crottin de cheval, on entend les dromadaires qui blatèrent.

Les nomades et les paysans nous interpellent  gentiment pour les prendre en photos , pour discuter ou nous adressent un « namaste ! ». On reçoit des sourires à la pelle, d’abord timides puis plus confiants une fois qu’on leur sourit en retour. Il y a chez les indiens une pudeur et une timidité touchantes.

En début d’après midi nous avons visité la ville de Pushkar en elle-même (pour couper un peu avec les bêtes ). Les rues sont piétonnes ce qui est fort agréable car les klaxons ça va bien 5 minutes…

La ville s’est développée autour d’un lac sacré où les indiens viennent faire leur rituel d’ablution. Pour accéder aux ghâts on doit se déchausser, ne pas porter de cuir et ranger l’appareil photo. Sur le ghât principal on trouve les policiers et les croyants un peu stricts et pressants. Ils essaient de nous vendre des fleurs pour faire une offrande. Heureusement on trouve une petite rue excentrée avec accès au lac et là on profite du calme ambiant et on ouvre grand les yeux. Devant nous une vache couchée nonchalamment sur les marches d’un blanc éclatant, des indiens qui dorment, mangent, prient, une colonie de singes qui profitent des restes de nourriture, les reflets du lac. Un moment hors de l’espace temps. L’Inde éternelle.

Pushkar, ghâts 2

Si vous avez l’occasion de passer au Rajasthan à cette période on vous conseille vivement de faire un stop à Pushkar. Attention cependant les prix flambent durant cette période. Une bonne solution reste de dormir à Ajmer (qui n’a pas trop de charme hormis ses petites ruelles et ses boutiques de bijouterie artisanale ) et de prendre un bus pour Pushkar au main bus stand (15 minutes à pied du centre, 30 minutes de trajet, 14 rps soit environ 20 centimes d’euros).


Les photos de Pushkar, c’est par ici !


 


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