Le circuit côté brésilien nous avait donné, la veille, un aperçu déjà impressionnant des chutes d’Iguaçu mais ce n’était rien comparé à ce que nous allons voir aujourd’hui…
La confrontation avec une force de la nature
Nous arrivons tôt le matin sur le site côté Argentin mais il y a déjà beaucoup de visiteurs.
Plutôt que de faire la queue pour prendre le petit train vert du parc, nous décidons de marcher jusqu’au circuit inférieur. La balade dans la forêt est très sympa. Nous recroisons une famille de coatis, occupés à débusquer des insectes.
Les passerelles métalliques longent ensuite, en hauteur, le Rio Iguazu. Le bruit des trombes d’eau est déjà impressionnant !
Plus on s’approche, plus on reste scotchés devant la beauté du site. Le débit phénoménal des cascades et la bruine générée associés au bleu pur du ciel et au vert pétant de la jungle produisent un tableau incroyable.
C’est comme si on découvrait un Nouveau Monde.
La douche est franchement la bienvenue au pied de la chute Bossetti ! On observe amusés les speed boat qui s’approchent très très près des chutes. Malgré le prix, c’est un business qui marche.
Les chutes d’Iguazu en chiffres :
275 cascades (chiffre variable en fonction de la saison)
Front d’environ 3 km (3 fois plus larges que les chutes du Niagara !)
Débit moyen de 1 500 m³ par seconde (soit 24 piscines olympiques remplies en 1 minute !!!) et 6 500 m³/s en période de crue !
Vers midi, nous atteignons la plate-forme de la Cascade des 2 soeurs.
On s’attaque ensuite au circuit supérieur. Comme son nom l’indique, il nous fait passer au dessus des chutes. C’est vertigineux !
Le soleil commence à décliner, la lumière devient plus intéressante, direction donc la dernière plate-forme , la plus impressionnante…
El Garganta del Diablo
Ouuuhhh… En voilà un nom évocateur ! Tremblez pauvres fous !
La Gorge du Diable c’est : 700 mètres de long, 150 de large, 82 mètres de hauteur, 3 millions de litres cube d’eau par minute.
Pas facile de décrire les émotions qu’on ressent face à ce monstre. C’est terrifiant et magnifique en même temps.
On est hypnotisés. Il faut le vivre pour le croire. On s’imagine avec angoisse tombant dans cette « gueule » d’eau dont on ne voit même pas le fond… on aurait sans doute pas le temps de comprendre ce qui se passe !
Ainsi se clôture nos deux jours de visite aux Chutes d’Iguazu. Cela représente un beau détour par rapport à Buenos Aires mais il est totalement justifié ! Courez voir ce Joyaux de la Nature !
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