Combats de sumos

Au même titre que les sushis, les cerisiers en fleurs et le saké, les sumos font partie intégrante de notre imaginaire quand on évoque le Japon. Par chance nous nous trouvons a Tokyo pendant l’un des trois tournoi de l’année. Rencontre avec un symbole très… imposant !

Le sumo au Japon

Les combats de sumo ne datent pas d’hier. On retrouve des traces écrites de ce sport au 8ème siècle. Avant cela, certaines légendes évoquaient déjà des combats, souvent à mort, entre deux lutteurs. Il semblerait qu’il s’agisse initialement  d’un rituel de prière agricole. Les règles se définissent et s’affinent au fur et à mesure des décennies, le sumo devient alors un divertissement apprécié à la cour royale.

Les sumos

On reconnaît les sumos avant tout par leur corpulence. Tous ne sont pas obèses comme on se l’imagine mais en général ce sont des beaux bébés (70 à 280 kg). Il n’y a pas de catégorie de poids, on a vu un sumo de corpulence normale combattre et gagner contre un « gros » sumo. L’agilité, la souplesse et la puissance, en plus du poids, font la force du sumo. Question repas, il faut savoir que tous les lutteurs ne sont pas égaux devant la prise de poids. Certains ne mangeront qu’un repas par jour, d’autres 5. En moyenne il leur faut entre 8000 et 10 000 calories par jour. Leur plat favori est le chankonabe, une fondue japonaise à base de poulet.

Les lutteurs combattent uniquement vêtus du mawashi ou ceinture – pagne qu’ils ont intérêt à bien fixer car si elle vient à tomber pendant un match, la victoire est direct pour l’adversaire. Le sumo est toujours coiffé d’un chignon, qu’il coupe quand il prend sa retraite.

On distingue les rickishi des yokozuna. Ces derniers sont les champions suprêmes, le top du sumo quoi ! Ils sont élus par la fédération et restent yokozuna jusqu’à leur retraite. Ils combattent les derniers, en fin de journée, et sont responsables de plusieurs cérémonies.

Que le combat commence !

Bon, on doit vous l’avouer : on n’a toujours pas compris toutes les règles de ce sport… Première chose à savoir, les sumos combattent sur un dohyô, un cercle sacré dont le sol est en argile. Le principe du combat est simple : pousser son adversaire en dehors du cercle ou lui faire toucher le sol avec une autre partie du corps que ses pieds. Il arrive fréquemment que l’un des deux lutteurs (ou les deux) tombent sur les spectateurs du premier rang ( finalement on était pas si mal tout en haut !).

Le plus impressionnant pour nous a été les débuts de combats : les deux sumos se foncent dessus avec une telle puissance ! L’arbitre, le gyôji, encourage les combattants et annonce le vainqueur.

Parfois, il peut être dangereux d’être assis aux premiers rangs, la preuve en images…

 

Pendant ce temps là dans les tribunes…

Les japonais, d’habitude si réservés en public, se lâchent pendant les matchs. Ils crient le nom de leur favori (en général dès qu’il s’agit d’un japonais). S’il perd, le public montre un peu de déception mais ne s’énerve jamais. Comme on avait la liste des combattants, on encourageait chacun notre favori, ce qui faisait bien rire les japonais autour de nous. Pour l’anecdote, les meilleurs sumos en ce moment sont mongols et non japonais. On a également vu combattre un russe et égyptien (!).

Allez on vous montre le combats des Yokozunas où l’ambiance était ouf !

 

Maintenant vous voilà presque incollables sur l’univers des sumos ! Un monde fascinant et complexe. Si vous avez l’occasion un jour d’assister à un tournoi, foncez ! Croyez nous ça vaut le coup de se lever tôt pour avoir des places 😉


Les photos du tournoi de sumo, c’est par ici !



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