Adam’s Peak : on côtoie le nirvana

Voici l’heure de notre premier challenge physique ! Et pour commencer en douceur (on vous rappelle que notre dernière ascension s’est finie à l’hôpital…), quoi de mieux qu’une rando à base d’escaliers en haut d’un pic sacré !

Le pic d’Adam serait le dernier endroit où bouddha aurait poser le pied avant de monter au nirvana. Pour les chrétiens et les musulmans ce serait là qu’Adam serait descendu après avoir été chassé du paradis. On ne sait qui croire !

Le pèlerinage se fait surtout de nuit. Nous avons dormi quelques heures dans un hôtel avant d’entamer la montée à 2h30. On irait pas jusqu’à dire qu’on était frais comme des gardons mais la motivation et l’excitation étaient bien là 😊

On passe une première statue de Bouddha et une arche et nous voilà entrés dans le sanctuaire sacré. Les Sri Lankais, habillés pour la plupart en blanc, marchent surtout en famille. Ça va du bébé dans les bras de sa mère à la grand-mère. On est admiratifs des petits de 6-10 ans qui montent les marches tout seuls. La première partie de l’ascension est relativement facile, il y a des plats et les marches ne sont pas très raides.

Des petites échoppes ponctuent le parcours pour ravitailler en nourriture et en boissons les pèlerins.

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Puis, on sent assez vite que la grimpette se fait plus difficile. Les marches sont plus nombreuses et plus hautes. On commence à transpirer alors que le froid se fait progressivement sentir. Ce qui est sympa c’est que chacun va à son rythme, on double, on se fait doubler, mais ce n’est pas une compétition. On est tous dans la même « galère ».

Arrive progressivement le moment où une pensée émerge dans l’esprit : « qu’est ce que je fais là  ? » suivi de « je monte des escaliers depuis 2h, il fait froid, il fait nuit, on ne peut même pas admirer le paysage…en plus j’ai faim mais je n’arrive pas à avaler ces succulentes pâtes de fruit qu’on a achetées en bas ». Pour garder la motivation, Anaïs se met à compter les marches comme si elle récitait une prière, et ça fonctionne !

La troisième et dernière partie nous en fait baver. Ça grimpe sec jusqu’au sommet. Les rampes métalliques nous aident bien ! Les policiers arrêtent les touristes avant l’ultime montée pour nous alerter sur les risques de chute tout là haut.

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Nous arrivons enfin au sommet un peu avant 5h30. Nous avons donc mis moins de 3h pour arriver. Une belle performance (enfin surtout pour Anaïs car Nico aurait été encore plus rapide seul) quand le Routard annonce 4-5h de montée 😊

Au sommet, on peut voir l’empreinte du pied de bouddha. Les pèlerins prient autour du temple. Il ne fait vraiment pas chaud mais on est équipés ! Le soleil fait son apparition vers 6h30. Tous les appareils photos sont braqués sur lui (et ils sont nombreux !). L’ombre pyramidale projetée par le pic est parfaite de symétrie. On laisse la foule se disperser et on prend quelques photos.

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La redescente sera encore plus éprouvante que la montée, les genoux en prennent un coup… A la fin, on avance avec le style « marche des manchots sur la banquise ». Les paysages tout autour sont magnifiques. Au loin on aperçoit une vallée verdoyante dans la brume, cela nous évoque le paradis…

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Si vous avez l’occasion, n’hésitez pas à faire ce pèlerinage. Il y règne une belle atmosphère, les paysages vous charmerons et vous serez fiers de votre performance !

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Les photos du pic d’Adam, c’est par ici !


 


3 thoughts on “Adam’s Peak : on côtoie le nirvana

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