Bilan Pérou

Notre périple au pays du Machu Picchu étant maintenant terminé, voici l’heure du bilan. Itinéraire, dépenses, impressions, conseils, on vous résume tout ici !

 

Notre itinéraire

Nous sommes restés 55 jours au pays des lamas (du 31 août au 25 octobre). Pour rappel, voici le parcours que nous avons effectué :

Lima (3 jrs) > Huaraz (13 jrs) > Chavin de Huantar (1 jr) > Huacachina (via Lima puis Ica, 1 jr) > Nasca (2 jrs) > Arequipa (4 jrs) <> Canyon del Colca (4 jrs) > Cusco (15 jrs) <> trek du Choquequirao / Machu Picchu

 

Le Pérou en quelques chiffres

18 Bus, 22 collectivos, 15 taxis, 1 buggy, 1 sandboard

68 Heures de bus et que de bus !

14 Hôtels, 7 nuits en tente, 5 nuits en bus

158,5 kilomètres de randonnée et plein de courbatures

3 000 mètres, altitude moyenne, mini 0 m, maxi 4 750 m

20 heures de cours d’espagnol

7 souvenirs achetés pour nous, un record !

2 passages chez le coiffeur et 2 échecs…

1 angine combinée à un rhume pour Anaïs

10h30 passées sur le site du Machu Picchu

1 première couche merino perdue sur le trek du Choquequirao

Environ 35 viennoiseries de la boulangerie Qosqo Maki à Cusco englouties par Nico

 

Budget

Nous avons dépensé au total 8 013,5  Nouveaux Sols soit environ 2 137 (1 € = 3,75 NS). Cela représente donc une moyenne de 19,4 par jour et par personne soit dans la fourchette basse du budget prévu initialement (min 18 € – max 28 € – moy 24 €). Les impondérables (hôtels, repas, transports et treks) nous ont coûtés en moyenne 14,8 par jour et par personne.

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Les 17 jours de trek essentiellement en autonomie y sont pour beaucoup dans ce bilan financier favorable.

La chambre la plus chère nous a coûté 70 NS (18,7 €) à Cusco et Chavin et la moins chère, 30 NS (8 €) à Cabanaconde (voir nos bonnes adresses).

 

Climat : le Pérou en septembre-octobre

Le mois de septembre a été ensoleillé, parfait pour randonner dans la Cordillère des Andes. A l’approche du mois d’octobre, le temps a clairement tourné. Il faisait beau le matin mais nuageux voire pluvieux et orageux l’après-midi. Pour autant ça n’entrave pas les sorties.

 

Nourriture

On était prévenu : en Amérique du Sud c’est le règne du poulet et des pommes de terre ! Pour autant on a vraiment aimé la cuisine péruvienne. C’est généralement assez simple, il y a peu d’épices, et c’est très copieux. Un almuerzo (déjeuner) se compose souvent d’une soupe (avec pâtes, maïs, riz), d’un plat (viande + féculent ) et d’un refresco (un rafraichissement). Le tout pour 1-2 euros !

Nous avons beaucoup aimé : le lomo saltado (boeuf sauté, le plat national !), le arroz con pollo (riz/poulet), tallarine verde con pollo (pâtes pesto / poulet), tallarine saltado (nouilles sautées), pescado frito (poisson frit), papa a la huancaina (pommes de terre froides avec une sauce), sopa de quinoa (la meilleure selon nous !), pollo à la milanesa (escalope panée, un classique), ensalada de palta (salade d’avocats, ici ils sont à tomber, tellement fondants…), le ceviche (poisson cru mariné) et le poivron farci frit.

Mention spéciale au cuy chactado, le cochon d’inde grillé ! Ce n’est pas mauvais mais il ne faut pas être affamé !

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Côté desserts, les péruviens raffolent de la crème et du manjar (confiture de lait). C’est très sucré et pas forcément raffiné… On a quand même bien aimé : les churros de Lima, les sablés et feuilletés au manjar, les picaro au miel et les pionono roulés au manjar.

Enfin nous avons découvert de très bons fruits : le peppino, le maracuya (fruit de la passion assez acide), la granadilla, le cherimoya et le pacay (gros haricot au fruit blanc et laiteux). Ça change des pommes et des poires 🙂

On s’est fait plaisir côté boissons avec les jus de fruits frais du marché, les meilleurs du monde ! La cusqena et le pisco sour sont des valeurs sûres pour l’apéro 🙂

 

La rando au Pérou

Pour les randonneurs, le Pérou est un véritable Eldorado qui engendre un incroyable sentiment d’accomplissement et de dépassement de soi. Sommets enneigés de plus de 6 000 m, lagunes aux couleurs incroyables, volcans, canyons et forêt amazonienne, rien que ça ! Les treks sont physiquement assez exigeants car dans la cordillère des Andes, on se situe tout de suite à plus de 3 000 m et on peut facilement monter à plus de 5 000 m. Il ne faut pas négliger le mal de l’altitude et prendre le temps de s’acclimater. La saison idéale va de mai à septembre, pendant l’hiver austral où le climat est sec et ensoleillé.

Nous avons réalisé les treks suivants :

TrekDistanceDénivelé positifDénivelé négatifDurée (jours)Localisation
Laguna Wilcacocha6,56006001Cordillère Noire (Huaraz)
Laguna 6911,97007001Cordillère Blanche (Huaraz)
Santa Cruz522 3803 1904Cordillère Blanche (Huaraz)
Canyon del Colca24,31 7671 7473Arequipa
Choquequirao41,55 0354 3545Cusco
Machu Picchu22,25005003Cusco
Total158,510 98211 09117

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Avec plus de temps et aussi une meilleure condition physique, nous aurions bien aimé entreprendre ceux-ci également  :

– Tour de l’Alpamayo, 7-10 jours, Cordillère Blanche

– Trek Cordillère Huayhuash, 10 jours

– Tour de l’Ausangate, 7 jours

Nous reviendrons c’est sûr !

 

Impressions personnelles

Ce qu’on a adoré :

– La Cordillère blanche, la vallée sacrée, Cusco, les ruines du Machu Picchu et du Choquequirao ;

Réussir les treks en autonomie du Santa Cruz, du canyon del Colca et du Choquequirao ;

– Manger dans les marchés avec les locaux, boire des jus de fruits frais tous les jours et se gaver de fruits savoureux ;

– Les habits traditionnels, les tissus bariolés ;

– En apprendre plus sur les incas et les civilisations antérieures ;

Les péruviens, attachants quand le lien est créé…

 

Ce qu’on a moins aimé :

– Le côté ultra touristique de certains sites (Cusco, Machu Picchu, Huacachina) et entendre parler français à tous les coins de rue ;

Le travail des enfants dans les campagnes, les restos, la rue ou les hôtels 😞

– Devoir sonner à chaque fois pour entrer (voire pour sortir) des hôtels, question de sécurité ;

– Garder une certaine vigilance par rapport à nos affaires, les vols et agressions n’étant malheureusement pas rares.

– La difficulté de faire des portraits photos sans se voir demander la « propina » (la pièce)

– Les mauvais traitements et les surcharges de matériel des ânes et des mules sur le chemin des treks.

 

Anaïs :

Le Pérou a depuis toujours fait partie de mon imaginaire de voyage. En débarquant à Lima je voyais d’ici les lamas, le Machu Picchu, les incas, les tissus colorés, les habitants coiffés de leur bonnet soufflant dans une flûte de pan… Je constaterai assez vite que ces images d’Épinal sont bien réelles dans les campagnes !  Plus de 50 jours au Pérou ce n’était pas de trop pour profiter de toute la richesse culturelle et historique du pays et de tous ses paysages aussi diversifiés que magnifiques. Nous avons trekké à plus de 4 000 mètres d’altitude, fait du sandboard dans un désert, traversé un canyon aride, découvert des ruines millénaires, … Bref, on ne s’est pas ennuyé une seule seconde ! Je suis toujours restée prudente mais je ne me suis jamais sentie en insécurité. Les péruviens sont adorables quand on parvient à tisser des liens. En traversant la frontière bolivienne je suis triste de quitter ce pays qui nous a offert tant de beaux souvenirs…

 

Nico :

Presque 2 mois au Pérou… ouahou ! Ce n’est pas de trop pour découvrir ce pays riche, on est d’ailleurs très loin d’en avoir fait le tour. La découverte des Andes et notamment de la Cordillère Blanche a été fabuleuse, l’occasion pour nous de vivre pour la première fois à plus de 3 000 mètres et de trekker en autonomie dans des paysages époustouflants. Les traditions et l’authenticité sont ici encore bien présentes, et c’est le cas dans tout le Pérou lorsque l’on s’éloigne de la côte et de Lima. Les villes coloniales comme Arequipa et Cusco m’ont énormément plus, avec leur très belle plaza des Armas, leurs pigeons et leurs marchés où il fait bon y manger le midi pour trois fois rien et boire des jus de fruits frais excellents. Si les péruviens sont dans l’ensemble très gentils et accueillants, ils sont cependant toujours tournés business, nous avons rarement eu un contact sans notion d’argent et de cette maudite propina, notamment pour les photos, ce que j’ai toujours refusé de payer. Je n’en reste pas moins tombé amoureux de ce pays et j’y reviendrai, beaucoup de treks et de découvertes culturelles nous attendent encore.

 

Si c’était à refaire

On arriverait un peu plus tôt dans la saison histoire d’avoir davantage de beau temps et pouvoir entreprendre, par exemple, le trek du Huayhuash ou la rainbow montain à Cusco.

 

Petits conseils aux futurs voyageurs

– Gardez bien le papier que l’on vous remet à la douane à l’arrivée, il vous le sera demandé à la sortie du territoire ;

– Protégez les petits sacs que vous gardez avec vous dans les bus. Plusieurs touristes nous ont signalé des vols alors qu’ils dormaient. Passer une jambe dans la bretelle, gardez votre argent et votre passeport sur vous, cadenasser la fermeture.

– Les serviettes et le papier toilette sont toujours fournis mais pas toujours donnés d’office, n’hésitez pas à demander.

– Négociez les chambres, les transports et les souvenirs surtout en basse saison. Pour la nourriture c’est moins évident mais possible au marché.

– Dans les grandes villes, se méfier des faux taxis. La meilleure stratégie, quand c’est possible, consiste à demander à un policier de vous en arrêter un, en plus vous vous assurez que le prix est réglo.

– Enfin, on ne vous conseille pas forcément… les coiffeurs péruviens ! 😁


Pour retrouver nos bonnes adresses au Pérou, c’est par ici !


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5 thoughts on “Bilan Pérou

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