Bilan Chili

Notre périple au pays de Pablo Neruda étant maintenant terminé, voici l’heure du bilan. Itinéraire, dépenses, impressions, conseils, on vous résume tout ici !

 

Notre itinéraire

Nous sommes restés 45 jours en tout au pays des Moaïs, des lacs, des volcans et autres flamants rose (du 23 août 2016 au 30 août pour l’île de Pâques, du 23 novembre au 4 décembre pour le nord du Chili et du 14 décembre au 3 janvier 2017 pour la région des lacs et la Patagonie). Pour rappel, voici le parcours que nous avons effectué :

1. Ile de Pâques (7 jrs)

2. San Pedro d’Atacama (2 jrs) > Santiago (2 jrs) <> Valparaiso (2,5 jrs) > San Pedro d’Atacama (3,5 jrs)

3. Passage en Argentine, Mendoza > Santiago (1 jr) > Pucon (3 jrs) > Puerto Varas (2 jrs) > Ile de Chiloé (6 jrs) > Chaitén (4 jrs) > Puyuhuapi (2 jrs) > Coyhaique (1 jr) > Villa Cerro Castillo (1,5 jrs) > Puerto Rio Tranquilo (1,5 jrs) > Chile Chico (1 jr)

 

Le Chili en quelques chiffres

18 Bus, 18 minibus, 9 métros, 3 ascenseurs/funiculaires, 2 ferrys, 1 micro, 1 taxis, 1 scooter, 1 trolley, 1 barque, 1 avion, 13 stops dont 2 vans, 1 4×4, 2 camions et une tonne de bonté !

22 heures de bus entre San Pedro de Atacama et Santiago, notre record à ce moment-là ;

1 tremblement de terre / 1 alerte tsunami

3 000 mm, la hauteur de pluie que nous avons pris sur la tête.

7 nuits (d’affilé) en tente (et c’est pas fini!)

 

Budget

Nous avons dépensé 418 421 $ (pesos chilien) sur l’Ile de Pâques soit environ 558 (1 € ≈ 750 $ en août 2016). Cela représente donc une moyenne de 40 par jour et par personne soit dans la moyenne du budget prévu initialement (43 €). Les impondérables (camping, repas) nous ont coûtés en moyenne seulement 19,4 € par jour et par personne. Ce sont les 2 jours de scooter et l’entrée du parc qui coûtent relativement chers.

Répartition des dépenses sur l’Ile de Pâques

Sur le continent chilien, on a été millionnaire puisque nos dépenses s’élèvent au total à 1 710 755 $ soit environ 2 438 (1 € ≈ 702 $ fin 2016/début 2017). Cela représente donc une moyenne de 32 par jour et par personne soit dans la moyenne du budget prévu initialement (mini 23 € – maxi 40 € – moy 32,2 €). Les impondérables (hôtels/camping, repas, transports) nous ont coûtés en moyenne seulement 27,5 € par jour et par personne.

Répartition des dépenses sur le continent chilien

Il est cependant intéressant de dissocier le Nord du Chili, que nous avons parcouru à trois avec la maman d’Anaïs, de la partie région des lacs/Chiloé/Patagonie où nous avons considérablement réduit nos frais en campant et en faisant du stop. Dans le 1er cas notre moyenne journalière s’élève à 51 (l’avion et les activités autour de San Pedro ont coûté cher) et dans le 2nd cas elle n’est seulement que de 23,3 par personne.

La chambre la plus chère nous a coûté 35 000 pesos (49,30 €) à Chaitén et la moins chère 8 000 pesos (11,28 €) dans différents campings. Nous avons même dormi gratis 2 nuits au Parc Pumalin et sur Chiloé !

 

Nourriture

Le Chili est un pays plus développé que la Bolivie et le Pérou, la nourriture y est plus « occidentale ». Les chiliens aiment le gras. Coucou les hamburgers, hot dog et pizzas et exit les fruits et les légumes !

En raison du prix assez élevé des plats dans les restos nous n’avons goûté que quelques spécialités locales, le reste du temps nous nous sommes fait notre popote. Citons donc : le completo (hot dog saucisse/avocat/tomate/mayonnaise +++), le pastel au fromage et/ou au jambon, les empanadas (chaussons fourrés), le milcao à Chiloé (beignets de purée), le saumon d’élevage, le rôti de porc au Pisco et le lomo a la pobre (frites/oignons/oeufs au plat/steak de boeuf).

Côté desserts, les chiliens raffolent du dulce de leche (confiture de lait), nous aussi !

On ne peut parler de la nourriture chilienne sans parler du vin. Si on retrouve tous les cépages français au Chili, les plus importants sont le cabernet-sauvignon, le merlot et le carménère pour les rouges et le chardonnay et le sauvignon pour les blancs. Globalement leurs vins sont vraiment très bons, meilleurs que les argentins vous diront les locaux 😉

Enfin, pour déguster un Chili con carne il faudra plutôt prendre un avion pour le Mexique !

 

Le stop au Chili

Le Chili a pour nous été l’occasion de tester un nouveau moyen de transport. Voulant réduire les coûts de déplacement et rencontrer des locaux, nous avons décidé de faire du stop pour descendre vers la Patagonie. Nous avons fait de très belles rencontres grâce à cela. Le stop au Chili est relativement facile mais il faut s’excentrer des grandes villes et de l’autoroute. Privilégiez les stations essences et les entrées de voies rapides et armez vous de votre plus beau sourire 🙂 Les chiliens peuvent être un peu méfiants avec les étrangers surtout dans le nord et autour de Santiago.

 

Impressions personnelles

Ce qu’on a adoré :-

– l’Ile de Pâques, son atmosphère et ses Moaïs ;

– les vacances avec la maman d’Anaïs 🙂

– les nuits étoilées de San Pedro d’Atacama

– la variété et la beauté des paysages du désert d’Atacama à la Patagonie chilienne en passant par l’île de Chiloé

– les belles rencontres occasionnées par l’auto-stop, la gentillesse des locaux

 

Ce qu’on a moins aimé :

– la pluie !!!!

– les difficultés de se déplacer par ses propres moyens sur la Carretera Austral

– la nourriture chère et peu savoureuse (de ce qu’on a pu en voir)

– devoir dormir en camping ou en dortoir en raison du coût élevé des chambres

 

Anaïs :

Difficile de dresser un bilan de notre traversée du Chili tant j’ai l’impression d’avoir visité plusieurs pays en un. L’île de Pâques est définitivement mon coup de cœur, il plane là bas une atmosphère paisible et mystérieuse… Quand on sait que la terre la plus proche est à plusieurs milliers de kilomètres et que le billet n’est pas donné, on peut dire que c’est un véritable privilège d’avoir faire un stop ici (merci aux billets d’avion Tour du Monde !). Je garde d’excellents souvenirs du Nord du Chili et de la région des lacs. Les paysages de San Pedro d’Atacama sont juste fous !!! Je reste en revanche plus réservée sur la Patagonie Chilienne… La faute au temps pourri, au coût de la vie et aux difficultés de déplacements. En résumé, de belles surprises côté paysages et rencontres mais de la déception côté identité culturelle et culinaire et une claque au niveau des prix !

 

Nico :

Donner son impression sur un pays aussi grand et aussi diversifié que le Chili n’est pas chose facile. On en a fait du chemin entre les Moaïs et le lac General Carrera ☺. On a voyagé à 2, à 3, et même à 4 ! Après le Pérou et surtout la Bolivie, les prix et une culture beaucoup plus occidentalisée nous ont fait mal. Malgré cela, les chiliens sont d’une extrême gentillesse et nous avons fait de très belles rencontres, notamment en stop. Côté paysages, c’est un truc de dingue. Que ce soit dans le nord dans la continuité du Sud Lipez bolivien, dans la région des lacs ou en Patagonie. Ahh ces terres lointaines et mystérieuses de Patagonie… il faudra qu’on y revienne, afin d’effacer ce goût d’inachevé, et ce crève-cœur de devoir renoncer au Torres del Paine. Et j’allais oublier, si un jour vous pouvez, allez donc faire un tour sur Rapa Nui, qui reste à ce jour un de mes meilleurs souvenirs de voyage 🙂

 

Si c’était à refaire

On louerait un van ou un 4×4 pour parcourir en toute liberté la Carretera Austral et dormir ainsi dans les nombreux campings des parcs naturels (plutôt que d’être tout le temps en ville).

On prendrait un tour organisé pour visiter les églises de Chiloé sans se prendre la tête avec les bus.

 

Petits conseils aux futurs voyageurs

Ile de Pâques :

– Pour visiter certains sites de l’île de Pâques, vous devrez vous acquitter d’un droit d’entrée au Parc National de Rapa Nui. Le billet peut s’acheter directement à l’arrivée à l’aéroport (prévoir dans ce cas suffisamment de pesos ou de dollars) ou aux bureaux de la Conaf, sur la route d’Orongo. Faites bien vos calculs, il peut être plus intéressant de payer en pesos ou en dollars selon le cours de la devise…

– la nourriture est chère sur place (importation oblige). Essayez, si vous le pouvez, d’apporter un max de provisions pour faire des économies. Pour le midi, direction les petites boulangeries qui vendent des petits pains délicieux pour trois fois rien et de la charcuterie et du fromage.

– Si vous voulez sillonner les routes de l’île cheveux au vent sur un scooter, attention les loueurs de la rue principale exigent un permis (moto ?). Alors que pour le quad, non…

Chili :

– Pas de soucis particuliers pour entrer et sortir par les frontières terrestres. Attention cependant aux fruits et légumes, à l’artisanat local et aux matériaux naturels qui peuvent être confisqués. A la frontière Mendoza > Santiago, on a vu un touriste se faire embêter pour… une pomme !


Pour retrouver nos bonnes adresses au Chili, c’est par ici !


“ Il meure lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas rire de lui-même. ” Pablo Neruda


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