Le nombril du monde

On l’attendait avec impatience, notre rencontre avec les incas. Un peuple qu’on avait l’impression de connaître au travers des films, des documentaires ou des BD que nous avions vus mais dont finalement on ne savait pas grand-chose.

 

On prend nos quartiers à Cusco

Cusco, surnommé « le nombril du monde », était la capitale de l’empire inca. C’est aujourd’hui une ville qui bat au rythme du tourisme, proximité avec le Machu Picchu oblige !

Nous allons passer beaucoup de temps ici. 3 raisons à cela : nous sommes fatigués et avons besoin de repos, il y a beaucoup de sites à visiter dans les alentours et nous souhaitons apprendre l’espagnol.

Le bus de nuit entre Arequipa et Cusco ne s’est pas trop mal passé si ce n’est un petit cafouillage avant de partir qui nous servira de leçon. Nous avions réservé comme d’habitude les deux sièges tout devant au 2ème étage mais une petite mamie nous affirme que c’est sa place à elle et qu’on doit virer. Tout de suite on s’excite, on ne bougera pas. Un gars pense que l’on est plutôt en bas mais nous on veut garder les sièges avec vue. Ça n’a pas toujours du bon d’être têtus : en fait on nous avait surclassés sur des sièges hyper confort en 1ère classe… la mamie ne voudra plus bouger et on la comprend… une bonne leçon !

La recherche d’hôtel à 7h du mat s’avère fastidieuse. Nous voulons loger dans le quartier bohème de San Blas mais les prix sont hallucinants ! Surtout pour les prestations proposées… On finit par trouver une chambre avec salle de bain privée à 50 soles (6,50 €) grâce au blog des ad – ventures. La chambre en elle-même est clean et grande, par contre pour le p’tit déj et les communs on repassera…

Nous prenons vite nos petites habitudes dans le quartier. On adore ses petites ruelles pavées et étroites, ses volets bleus, ses petits marchands ambulants.

Mais notre coup de cœur va sans conteste au petit marché de San Blas où nous allons quasiment tous les jours pour déjeuner, boire un jus et acheter nos fruits et légumes pour le soir.

Nico est tombé amoureux du sandwich (logiquement) nommé le « Machu Picchu ».

Betty est notre préparatrice officielle de jus de fruits. On la trouve très attachante et puis elle ne lésine pas sur les quantités ! La séparation a été difficile  😭

Nico prend aussi l’habitude d’acheter son goûter à la boulangerie Qosqo Maki qui vient en aide aux adolescents des rues. Les croissants, pains au chocolat et pains au raisins sont juste à tomber.

Bref, à Cusco on mange bien et même très bien…

…et cerise sur le gâteau : le cuy (cochon d’inde) grillé ! Passée la barrière affective, ce n’est pas mauvais mais il y a assez peu de viande.

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Nous recroisons Zina et Thomas (rencontrés à Huahine puis à l’île de Pâques) dans une super bonne pizzeria.

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Habla espagnol ?

Bon. Choisir Allemand en 2ème langue vivante, on se demande toujours si c’était l’idée du siècle… On débarque en Amérique du sud en ne sachant dire que « si, no, gracias ». Franchement on galère bien car personne ici ne parle anglais.

C’est décidé : on va prendre des cours. Notre choix se porte sur San Blas Spanish school, à 2 minutes de notre hôtel. On opte pour une semaine de cours intensifs à raison de 4h de cours le matin (+ révisions et devoirs l’après midi). Il faut se remettre dans le bain de l’apprentissage mais ce n’est pas désagréable. Notre groupe est constitué de 2 vieux (nous) et 4 jeunes (18 ans en moyenne) plutôt brillants. Notre prof Fabi est patiente, souriante et pédagogue, le top !

Nous allons maintenant poursuivre l’écriture de cet article en espagnol histoire de mettre à profit tous ces efforts.

 

La ciudad

No amarillo ir usualmente papas de la tortuga por favor. OK… On a encore quelques progrès à faire, poursuivons en français.

A Cusco nous déambulons beaucoup dans le centre historique. Il persiste encore quelques traces de la civilisation inca, comme le monastère Santa Catalina de Sena, anciennement Aqllwasi où les « vierges du soleil » étaient enfermées.

Beaucoup de bâtisses ont conservé les fondations incas à l’agencement de grosses pierres si caractéristique. On peut à peine glisser une feuille de papier dans les jointures.

La calle (rue) Hatun Rumiyoc, très touristique, est un bel exemple de construction. On peut notamment y observer la pierre à 12 angles. Tout le monde se presse pour se prendre en photo devant, on n’a pas trop compris…

Enfin, impossible de parler de Cusco sans évoquer ses nombreuses places.

La Plaza de Armas est le centre névralgique de la ville. Elle était à l’époque un espace cérémoniel inca.

Péruviens et touristes s’y retrouvent pour flâner, acheter, manifester, parader.

Elle est bordée d’une église et d’une cathédrale et est encadrée par de belles arcades. Starbucks  (bon plan toilettes gratuites !^^), Mac do et autre Subway s’y sont discrètement installés.

Enfin, Cusco regorge d’églises et de petits musées. Nous n’en avons visités que très peu. Pas beaucoup le temps et le pass « circuito religio » pour entrer dans les églises n’était pas donné.

 

Aparté capillaire :

Nous sommes tous les deux passé par la case « pelluqueria » avec un résultat très très mitigé. Les péruviens semblent aimer les coupes « droites ». Pour Nico, avec du gel, ça passe encore mais pour Anaïs c’est la cata, un traumatisme capillaire. 😟

 1ere et dernière fois chez le coiffeur en Amérique du sud !

Fin de l’aparté capillaire

Pour finir, accueillons 4 nouvelles venues dans nos sacs à dos : deux nouvelles paires de chaussures de rando ! On a galéré à en trouver à notre taille et des vraies (Pérou = royaume du fake), mais ça y est elles sont là 😊 Mmm ça sent les randos d’ici…

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Vous l’aurez compris, nous avons adoré prendre notre temps dans cette belle ville. Malgré son côté touristique, parfois pesant, il est très agréable d’y flâner et de manger de bonnes choses.

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Les photos de Cusco, c’est par ici !


 


3 thoughts on “Le nombril du monde

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